Gender Identity Bill Dealt a Critical Blow
The
gender identity bill (C-279) was dealt a critical blow on February
25th,
2015, when the Senate Legal and Constitutional Affairs Committee
voted 6-4 to amend it. The bill would have added gender identity as a
prohibited ground for discrimination in the Canadian Human Rights
Act, and extended Criminal Code hate crime protections to trans
people. Explicit protections are crucial, since targeted violence and
discrimination against trans people remain common.
Introduced
by MP Randall Garrison in 2011, Bill C-279 was passed by the House of
Commons in March 2013, when all NDP, Liberal, Bloc and Green Party
MPs voted in favour of it, as did 18 Conservative MPs.
The
following day, the bill moved to the Senate, where it stalled for two
years. Last week, the Senate introduced amendments to the bill that
would limit the protections it initially offered.
The
proposed amendments would deny human rights protections to trans
people in sex-segregated spaces such as public bathrooms,
correctional facilities and shelters. Supporters of trans rights
walked out when the amendments carried at the Senate committee.
CAS,
as a signatory to Equal
Rights for All - Statement in Support of Bill C-279
(February 19, 2014), strongly encourages the Senate to reconsider the
proposed amendments, and pass the Bill C-279 as it stands.
Bill
C-279 is not yet dead. It now returns to the full Senate for final
votes. It's possible the committee's amendments could be rejected at
the report stage or third reading of the bill, but such rejections
are rare.
The
legislation then returns to the House. If there is time before
Parliament is dissolved for the election, the House can accept or
reject the Senate's amendments. By convention, if the House rejects
the Senate’s amendments to a bill, the upper chamber approves the
bill in its original, unamended form. Sen. Grant Mitchell, who is
sponsoring the bill in the Senate, believes that this is our “best
hope”
for it.
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Le projet de loi sur l’identité de genre reçoit un coup critique
Le
projet de loi sur l’identité de genre (C-279) a encaissé un coup
dur, le 25 février 2015 : le Comité sénatorial des affaires
juridiques et constitutionnelles a voté, à 6 contre 4, pour y
apporter des amendements. Le projet de loi aurait ajouté l’identité
de genre à la liste actuelle des motifs interdits de discrimination
dans la Loi canadienne sur les droits de la personne, et étendu aux
personnes trans les protections du Code criminel contre les crimes
haineux. Des protections explicites sont cruciales, puisque la
violence et la discrimination à l’encontre des personnes trans
sont encore répandues.
Le
projet de loi C-279, déposé en 2011 par le député Randall
Garrison, a été adopté par la Chambre des communes en mars 2013,
lorsque le NPD, le Parti libéral, le Bloc québécois et le Parti
vert ont voté en sa faveur, de même que 18 députés conservateurs.
Le
lendemain, le projet de loi a été renvoyé au Sénat, où il a été
bloqué deux ans. La semaine dernière, le Sénat y a apporté des
amendements qui limiteraient les protections initialement prévues.
Les
amendements prévus priveraient les personnes trans de protections
des droits de la personne, dans des espaces publics comme les
toilettes et les refuges, de même que dans les établissements
correctionnels. Des sympathisants des droits des personnes trans se
sont levés et ont quitté la salle lorsque le comité sénatorial a
adopté les amendements.
La
SCS, cosignataire de la déclaration intitulée L’égalité
des droits pour tous – Déclaration à l’appui du projet de loi
C-279
(19 février 2014), incite vivement le Sénat à reconsidérer les
amendements proposés et à adopter le Projet de loi C-279 dans sa
forme actuelle.
Le
projet de loi n’est toutefois pas encore mort : il retourne à
présent au Sénat complet pour le vote final. Il se peut que les
amendements du comité soient rejetés au stade du rapport, ou de la
troisième lecture, mais un tel revirement n’est pas courant.
La
législation retournera ensuite aux Communes. S’il reste du temps
avant la prorogation du Parlement pour les élections, la Chambre des
communes pourra adopter ou rejeter les amendements du Sénat. Par
convention, si les Communes rejettent les amendements apportés par
le Sénat à un projet de loi, la chambre haute adopte le projet de
loi dans sa forme initiale, sans amendement. Le sénateur Grant
Mitchell, qui est le parrain du projet de loi auprès du Sénat,
croit qu’il s’agit de notre « meilleur espoir ».
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