International Women's Day: March 8, 2015
As International Women's Day
draws near, it is important for all of us to reflect on the challenges women,
girls and trans* women living with and at risk for HIV/AIDS still face
nationwide.
Globally, women, girls and trans women account for 50
percent of People Living with HIV/AIDS. Here at home, there are
approximately 16,600
women, girls and trans women who are living
with HIV/AIDS. It's an unfortunate reality that HIV infections continue to rise
among Canadian women year after year. Between 2008 and 2011, we have observed a
spike of 12.6
percent in HIV infections among women. The women, girls and trans women
most affected and at risk of HIV are often of low social-economic status, are engaged
in drug use, belong to African, Caribbean, Black or Aboriginal communities, and
are faced with stigma and discrimination.
Biology plays a key role. Physiological
differences between men and women place women at a greater risk of infection.
Since women have a larger surface area of mucosa that gets exposed to semen for
a prolonged period of time, HIV has a higher chance of being transmitted.
For some women, negotiating safer sex is not an option.
The economic, social and physical power imbalance between men and women often
contributes to the lack of safety in vaginal intercourse. Issues of stigma,
domestic violence and financial dependence make it harder for many women to
negotiate sex on their own terms.
Female-controlled methods of prevention are part of
the answer. Research into vaccines, microbicides and other prevention methods for women, girls and
trans women remains a priority. Both internal and external condoms require the
consent and negotiation on the woman's part. Internal condoms are not widely
used and are expensive. Because of this, women need widespread access to
affordable female-controlled methods of prevention to take control of their own
sexual health.
Recognition and inclusion of diversity of women in the
HIV/AIDS response is of utmost importance. Considering and accommodating
the different needs and socioeconomic situations of trans women, women who are
in prison, women who have sex with women, women who use drugs, and women who
engage in high risk sexual behaviours, will ensure our movement continues to
grow from strength to strength.
Greater inclusion of women in HIV research is a must.
While great strides have been made, we must strive to represent more and more
women from all walks of life with lived experience. According to Gathering of Spirits' National Consensus Statement on HIV
Research, one of the solutions lies in supporting the development of
policies and programs across all levels of government that meet the needs of
“women, trans people, and girls and recognize them as active agents in this
regard.”
This year, the Canadian federal government chose the
following theme for International Women's Day: “Strong Women. Strong World: Improving
Economic Opportunities for All.”
Even though we can all agree that financial independence and advanced
economic opportunities for women are important, we also need to recognize these
are only part of the solution. In order to empower the thousands of women,
girls and trans women from coast-to-coast-to-coast, we must first ensure that they
are equipped with the right tools and pillars of support to seize control of
their own safety, socioeconomic situation and sexual health. Only when these
priorities are met, can we start engaging in a constructive dialogue about
advancing economic opportunities for all Canadian women across the country.
To learn more about issues affecting women living with
HIV/AIDS, please see the following resources:
- UNAIDS'
“Women, Girls, Gender Equality and HIV” Fact Sheet
- “Positive Women:
Exposing Injustice” Documentary by the Canadian HIV/AIDS Legal Network
- “The
Epidemiology of HIV in females” (CATIE)
- Research
Papers and Summaries (Canadian HIV Women's Sexual and Reproductive Health
Cohort Study)
- Women and
HIV in Canada: How Are Women Becoming Infected with HIV? (ACT)
- Fact
Sheet on HIV and AIDS: Aboriginal Women and Girls in Canada (Canadian
Aboriginal AIDS Network)
- "National
Consensus Statement on Women, Trans People and Girls and HIV Research in
Canada" (Gathering of Spirits)
- Social
Determinants of Health and Women's Vulnerability to HIV in Canada (CAS)
*In this blog post, we use
the term ‘trans’ as an umbrella term to include anyone whose gender identity
differs from the one they were assigned at birth, including transgender,
transsexual, genderqueer, intersex and otherwise gender non-conforming.
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Journée
internationale de la femme : le 8 mars 2015
À l’approche de la Journée internationale de la femme, il est important
de réfléchir aux défis que les femmes, les filles et les femmes trans* vivant
avec le VIH/sida et vulnérables à celui-ci continuent de rencontrer à travers
le pays.
Dans le monde, les
femmes, les filles et les femmes trans* représentent 50
p. cent des personnes qui vivent avec le VIH/sida. Chez nous, on compte
approximativement 16 600 femmes, filles et femmes trans* vivant avec le
VIH/sida. Il est malheureux que les taux d’infection par le VIH continuent
d’augmenter année après année chez les Canadiennes. Entre 2008 et 2011, ils ont
bondi de 12,6
p. cent. Il est fréquent que les femmes, les filles et les femmes trans* les
plus affectées par le VIH et vulnérables à celui-ci aient un statut
socioéconomique plus faible, consomment des drogues, appartiennent à des
communautés africaines, caraïbéennes, noires ou autochtones, et fassent l’objet
de stigmatisation et de discrimination.
La biologie joue un
rôle clé. Des différences physiologiques entre les hommes et les femmes
rendent celles-ci plus vulnérables à l’infection. Puisque les femmes ont une
muqueuse plus grande et exposée plus longtemps au sperme, le VIH a de plus
fortes chances de se transmettre.
Pour certaines
femmes, négocier des relations sexuelles plus sécuritaires n’est pas possible.
Le déséquilibre de pouvoir économique, social et physique entre hommes et
femmes contribue souvent à l’absence de précautions lors des relations
sexuelles vaginales. Des enjeux comme la stigmatisation, la violence domestique
et la dépendance financière rendent plus difficile pour plusieurs femmes de
négocier le sexe selon leurs propres conditions.
Des méthodes
préventives contrôlées par la femme font partie de la solution. La
recherche de vaccins, de microbicides
et d’autres méthodes préventives pour les femmes, les filles et les femmes
trans* demeure une priorité. Les condoms interne et externe nécessitent tous
deux un consentement et une négociation de la part de la femme. L’utilisation
du condom interne est plus coûteuse et peu répandue. Par conséquent, les femmes
ont besoin d’un accès élargi à des méthodes préventives abordables et
contrôlées par elles, pour protéger leur santé sexuelle.
La reconnaissance et
l’inclusion de la diversité de femmes dans la réponse au VIH/sida sont primordiales.
Prendre en considération et accommoder les besoins et statuts
socioéconomiques diversifiés des femmes trans*, des femmes incarcérées, des
femmes qui ont des rapports sexuels avec des femmes, des femmes qui utilisent
des drogues et des femmes ayant des comportements sexuels à risque élevé permettra
à notre mouvement de grandir et de gagner en force.
Une inclusion accrue
des femmes dans la recherche sur le VIH est cruciale. Malgré d’importants
progrès, nous devons lutter pour une représentation accrue des femmes de tous
les horizons et ayant une expérience vécue. D’après l’« Énoncé de
consensus sur la recherche avec les femmes, les personnes trans, les filles et
le VIH au Canada » du Rassemblement d’esprits, une
solution consiste à appuyer le développement de politiques et de programmes, à
tous les paliers de gouvernement, qui répondent aux besoins « des femmes,
des personnes trans et des filles, et reconnaissent celles-ci en tant
qu’agentes actives à cet égard ».
Cette année, pour la
Journée internationale de la femme, le Gouvernement du Canada a choisi le thème
« Force des femmes. Force du monde. Améliorer
les débouchés économiques pour toutes et
tous ». Toutes et tous conviendront que l’indépendance financière et
de meilleures opportunités économiques sont importantes pour les femmes, mais il
faut reconnaître que cela n’est qu’une partie de la solution. Afin d’habiliter
les milliers de femmes, de filles et de femmes trans*, d’un océan à l’autre, nous
devons d’abord faire en sorte qu’elles disposent des bons outils et du soutien
nécessaire à contrôler leur sécurité, leur situation socioéconomique et leur
santé sexuelle. Ce n’est que lorsque ces priorités seront atteintes que nous
pourrons amorcer un dialogue constructif sur l’avancement des opportunités
économiques pour toutes les femmes canadiennes.
Pour plus d’information
sur les enjeux qui affectent les femmes vivant avec le VIH/sida, veuillez
consulter les ressources suivantes :
- Feuillet
d’information
« Women, Girls, Gender Equality and HIV » (ONUSIDA)
- Documentaire « Femmes
et séropositives : Dénonçons l’injustice » (Réseau juridique
canadien VIH/sida)
- « L’épidémiologie
du VIH chez la femme » (CATIE)
- Rapports
et sommaires de recherche (Étude sur la santé sexuelle et reproductive des
femmes vivant avec le VIH au Canada)
- « Women and
HIV in Canada: How Are Women Becoming Infected with HIV? » (ACT)
- Feuillet
d’information « HIV and AIDS: Aboriginal Women and Girls in Canada »
(Réseau canadien autochtone du sida)
- « Énoncé
de consensus sur la recherche avec les femmes, les personnes trans, les
filles et le VIH au Canada » (Rassemblement
d’esprits)
- « Les
déterminants sociaux de la santé et la vulnérabilité des femmes au VIH au
Canada » (SCS)
* Dans ce blogue, nous utilisons le terme « trans* » en tant
qu’expression générale incluant tous les individus dont l’identité de genre
diffère du sexe qui leur a été assigné à la naissance, y compris les personnes transgenres,
transsexuelles, genderqueer, intersexuées et autrement non conformées au
genre.
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