Saturday, March 7, 2015


International Women's Day: March 8, 2015

As International Women's Day draws near, it is important for all of us to reflect on the challenges women, girls and trans* women living with and at risk for HIV/AIDS still face nationwide.
           
            Globally, women, girls and trans women account for 50 percent of People Living with HIV/AIDS. Here at home, there are approximately 16,600 women, girls and trans women who are living with HIV/AIDS. It's an unfortunate reality that HIV infections continue to rise among Canadian women year after year. Between 2008 and 2011, we have observed a spike of 12.6 percent in HIV infections among women. The women, girls and trans women most affected and at risk of HIV are often of low social-economic status, are engaged in drug use, belong to African, Caribbean, Black or Aboriginal communities, and are faced with stigma and discrimination.

            Biology plays a key role. Physiological differences between men and women place women at a greater risk of infection. Since women have a larger surface area of mucosa that gets exposed to semen for a prolonged period of time, HIV has a higher chance of being transmitted.

            For some women, negotiating safer sex is not an option. The economic, social and physical power imbalance between men and women often contributes to the lack of safety in vaginal intercourse. Issues of stigma, domestic violence and financial dependence make it harder for many women to negotiate sex on their own terms.

            Female-controlled methods of prevention are part of the answer.  Research into vaccines, microbicides and other prevention methods for women, girls and trans women remains a priority. Both internal and external condoms require the consent and negotiation on the woman's part. Internal condoms are not widely used and are expensive. Because of this, women need widespread access to affordable female-controlled methods of prevention to take control of their own sexual health.

            Recognition and inclusion of diversity of women in the HIV/AIDS response is of utmost importance. Considering and accommodating the different needs and socioeconomic situations of trans women, women who are in prison, women who have sex with women, women who use drugs, and women who engage in high risk sexual behaviours, will ensure our movement continues to grow from strength to strength.
           
            Greater inclusion of women in HIV research is a must. While great strides have been made, we must strive to represent more and more women from all walks of life with lived experience. According to Gathering of Spirits' National Consensus Statement on HIV Research, one of the solutions lies in supporting the development of policies and programs across all levels of government that meet the needs of “women, trans people, and girls and recognize them as active agents in this regard.”

            This year, the Canadian federal government chose the following theme for International Women's Day: Strong Women. Strong World: Improving Economic Opportunities for All.” Even though we can all agree that financial independence and advanced economic opportunities for women are important, we also need to recognize these are only part of the solution. In order to empower the thousands of women, girls and trans women from coast-to-coast-to-coast, we must first ensure that they are equipped with the right tools and pillars of support to seize control of their own safety, socioeconomic situation and sexual health. Only when these priorities are met, can we start engaging in a constructive dialogue about advancing economic opportunities for all Canadian women across the country.

            To learn more about issues affecting women living with HIV/AIDS, please see the following resources:

*In this blog post, we use the term ‘trans’ as an umbrella term to include anyone whose gender identity differs from the one they were assigned at birth, including transgender, transsexual, genderqueer, intersex and otherwise gender non-conforming.
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Journée internationale de la femme : le 8 mars 2015

À l’approche de la Journée internationale de la femme, il est important de réfléchir aux défis que les femmes, les filles et les femmes trans* vivant avec le VIH/sida et vulnérables à celui-ci continuent de rencontrer à travers le pays.
           
            Dans le monde, les femmes, les filles et les femmes trans* représentent 50 p. cent des personnes qui vivent avec le VIH/sida. Chez nous, on compte approximativement 16 600 femmes, filles et femmes trans* vivant avec le VIH/sida. Il est malheureux que les taux d’infection par le VIH continuent d’augmenter année après année chez les Canadiennes. Entre 2008 et 2011, ils ont bondi de 12,6 p. cent. Il est fréquent que les femmes, les filles et les femmes trans* les plus affectées par le VIH et vulnérables à celui-ci aient un statut socioéconomique plus faible, consomment des drogues, appartiennent à des communautés africaines, caraïbéennes, noires ou autochtones, et fassent l’objet de stigmatisation et de discrimination.

            La biologie joue un rôle clé. Des différences physiologiques entre les hommes et les femmes rendent celles-ci plus vulnérables à l’infection. Puisque les femmes ont une muqueuse plus grande et exposée plus longtemps au sperme, le VIH a de plus fortes chances de se transmettre.

            Pour certaines femmes, négocier des relations sexuelles plus sécuritaires n’est pas possible. Le déséquilibre de pouvoir économique, social et physique entre hommes et femmes contribue souvent à l’absence de précautions lors des relations sexuelles vaginales. Des enjeux comme la stigmatisation, la violence domestique et la dépendance financière rendent plus difficile pour plusieurs femmes de négocier le sexe selon leurs propres conditions.

            Des méthodes préventives contrôlées par la femme font partie de la solution. La recherche de vaccins, de microbicides et d’autres méthodes préventives pour les femmes, les filles et les femmes trans* demeure une priorité. Les condoms interne et externe nécessitent tous deux un consentement et une négociation de la part de la femme. L’utilisation du condom interne est plus coûteuse et peu répandue. Par conséquent, les femmes ont besoin d’un accès élargi à des méthodes préventives abordables et contrôlées par elles, pour protéger leur santé sexuelle.

            La reconnaissance et l’inclusion de la diversité de femmes dans la réponse au VIH/sida sont primordiales. Prendre en considération et accommoder les besoins et statuts socioéconomiques diversifiés des femmes trans*, des femmes incarcérées, des femmes qui ont des rapports sexuels avec des femmes, des femmes qui utilisent des drogues et des femmes ayant des comportements sexuels à risque élevé permettra à notre mouvement de grandir et de gagner en force.
           
            Une inclusion accrue des femmes dans la recherche sur le VIH est cruciale. Malgré d’importants progrès, nous devons lutter pour une représentation accrue des femmes de tous les horizons et ayant une expérience vécue. D’après l’« Énoncé de consensus sur la recherche avec les femmes, les personnes trans, les filles et le VIH au Canada » du Rassemblement d’esprits, une solution consiste à appuyer le développement de politiques et de programmes, à tous les paliers de gouvernement, qui répondent aux besoins « des femmes, des personnes trans et des filles, et reconnaissent celles-ci en tant qu’agentes actives à cet égard ».

            Cette année, pour la Journée internationale de la femme, le Gouvernement du Canada a choisi le thème « Force des femmes. Force du monde. Améliorer les débouchés économiques pour toutes et tous ». Toutes et tous conviendront que l’indépendance financière et de meilleures opportunités économiques sont importantes pour les femmes, mais il faut reconnaître que cela n’est qu’une partie de la solution. Afin d’habiliter les milliers de femmes, de filles et de femmes trans*, d’un océan à l’autre, nous devons d’abord faire en sorte qu’elles disposent des bons outils et du soutien nécessaire à contrôler leur sécurité, leur situation socioéconomique et leur santé sexuelle. Ce n’est que lorsque ces priorités seront atteintes que nous pourrons amorcer un dialogue constructif sur l’avancement des opportunités économiques pour toutes les femmes canadiennes.

            Pour plus d’information sur les enjeux qui affectent les femmes vivant avec le VIH/sida, veuillez consulter les ressources suivantes :

* Dans ce blogue, nous utilisons le terme « trans* » en tant qu’expression générale incluant tous les individus dont l’identité de genre diffère du sexe qui leur a été assigné à la naissance, y compris les personnes transgenres, transsexuelles, genderqueer, intersexuées et autrement non conformées au genre.

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